• L'importance de l'eau

L’importance de l’eau

Que savez-vous réellement de l'eau ? L’eau est omniprésente sur la planète, elle recouvre 71 % de la surface sous bien des formes : solide, gazeuse, liquide et cristal-liquide, une quatrième forme mise en lumière par les travaux d’Albert Szent Györgyi, Gilbert Ling, Gerald Pollack et Marc Henri.


C’est une molécule polarisée ayant un fort pouvoir solvant capable de dissoudre d’autre substances en son sein. Elle est à la base de la vie sur Terre. Mais nous sommes bien loin d’avoir percé tous son potentiel, l’eau est encore et toujours étudiée sous toutes les coutures et donne du fil à retordre aux chercheurs.

Nous sommes bien plus liquides que solides. Notre sang, la lymphe, le liquide interstitiel et chacune de nos cellules en sont composés. Notre cerveau s’y baigne, il en est composé à 85 %, notre cœur la propulse dans le réseau et assure en partie sa circulation.

A la naissance, nous sommes composés d’environ 75 % d'eau, à mesure que nous grandissons notre masse aqueuse diminue légèrement à 70 % pour un adulte et peut descendre jusqu'à 55-60 % chez une personne plus âgée. Vous pouvez donc constater à quel point l’eau est importante pour notre organisme.

On qualifie l'eau d’énergie régénératrice de la vie, d’autres la qualifie de miraculeuse et lui attribue des vertus purificatrices. Pour les chercheurs Georges Lakhovsky, Stanislas Bignand, Marcel Violet et Masuro Emoto l’eau serait dotée de capacités hors du commun, elle serait un support de stockage de l’information, une éponge émotionnelle, un moyen de fabriquer de l’énergie ou encore la mémoire de notre planète.

Ce qui est sûr pour tous, c’est qu'elle est précieuse et ne doit être gaspillée. 2 % de l’eau présente sur la planète se trouve sous forme d’eau douce et seulement 1 % est exploitable. N’oublions pas, qu’une part de la population n'a toujours pas accès à l’eau potable. J’ai beaucoup de gratitude de pouvoir simplement tourner le robinet et de disposer de cette eau comme par magie.

D’ailleurs, je serais curieux de savoir combien d'entre nous pensent que l'eau sortant de nos robinets est bonne à la consommation ?
On parle ici d’eau potable bien-sûr, j’aimerais revenir sur ce terme de "potable", dans quel contexte utilisez-vous ce mot ? Pour ma part, c’est pour qualifier quelque chose de moyennement bien, d'acceptable, quelque chose qui pourrait être améliorée pour aller de potable vers vitale ou vivante.
 
De nos jours, on retrouve beaucoup de substances indésirables dans l’eau du robinet :

  • Les pesticides : regroupent les substances poisons qui détruisent la vie,
  • Les médicaments : résidus de chimiothérapie et d’hormonothérapie, antibiotiques, anxiolytiques, antalgiques, anti-inflammatoires…
  • Le chlore : un acidifiant par nature, il modifie donc lentement votre terrain,
  • La contamination bactérienne, les métaux lourds.... la liste est plutôt longue.
     
    Le cycle de l’eau est une boucle fermée, ce qui induit que les molécules des produits rejetés dans l’eau comme les cosmétiques, le dégraissant à vaisselle, les médicaments et bien d’autres se retrouvent forcément à un moment donné ou un autre au robinet de quelqu’un car les systèmes de filtrations actuels ne « nettoient » que grossièrement l’eau.

Tous ces composés indésirables nuisent à notre santé, peut-être pas dans l'immédiat mais ils encrassent et fatiguent l'organisme par des apports constant de polluants dont celui-ci doit se débarrasser. Ils induisent des perturbations de notre homéostasie (loi de l’équilibre corporel). Prenons par exemple le cas des pesticides qui affaiblissent notre microbiote, acidifient nos tissus et donnent naissance à des radicaux libres avant d'être filtrés puis éliminés de l’organisme quand celui-ci n’est pas débordé et y parvient. Ou encore celui des hormones de synthèse qui vont favoriser les dysfonctionnements hormonaux chez l'homme (infertilité, douleur prostatique, impuissance) et chez la femme apportant son lot de troubles (cycle irrégulier et douloureux, syndrome prémenstruel (SPM), endométriose, ménopause compliquée).
 
Pensez-vous toujours cette eau potable ?

Et si je vous disais que la qualité de l'eau que nous buvons est plus importante que celle de notre alimentation ! Enfin presque.
Afin de choisir notre eau de consommation, il convient de s’informer sur trois indicateurs clés qui sont :

  1. Sa teneur en substances toxiques ou pathogènes,
  2. Sa concentration en minéraux dissous,
  3. Sa structure.

Dans notre organisme tout est transporté par notre eau interne (endogène) : les nutriments, la chaleur corporelle, les hormones, les neurotransmetteurs, nos déchets…

Que se passerait-il, si nos liquides internes venaient à s'encrasser et à s'épaissir ? Faute d’une consommation suffisante d’eau ou d'une alimentation trop transformée, trop dévitalisée, d’une faible consommation de fruits et de légumes. Notre eau endogène apporte les nutriments nécessaires aux cellules pour fonctionner et draine les poubelles de celles-ci.

Ces déchets sont transportés vers nos émonctoires (organes de traitement et d’élimination de nos déchets) pour être pris en charge et expulsés de notre corps.
 
Notre foie détoxifie nos liquides et intègre une part de ses déchets à la bile qui sera excrétée dans les intestins pour participer à la digestion, la bile étant liquide et composée d'eau. Nos intestins vont absorber et écarter les déchets via nos selles, bien que plus denses, celles-ci sont également constituées d'eau.



  • Nos reins sont des organes excréteurs de l'urine avec 95 % d'eau dans sa composition. C’est d'ailleurs la capacité de solvant de l’eau qui est mise à profit pour faire sortir les déchets de l'organisme.

  • Notre peau élimine de l’eau, sous forme de transpiration qui est une filtration de nos liquides encore une fois.

  • Nos poumons rejettent également de l'eau sous forme de vapeur à chaque fois que nous respirons.

 
Voyez-vous l'importance de l'eau au niveau physiologique ?

Nos apports d'eau de boisson sont d’environ 80 % alors que ceux de nos aliments sont d’environ 19 %. Donc tous les aliments contenant beaucoup d'eau vont participer à notre hydratation dans une grande mesure, c’est le cas des fruits et des légumes porteurs d’une eau vivante et biodisponible car attachés aux molécules de ceux-ci.

La sous-hydratation peut conduire à plusieurs maux tels que la constipation, les maux de tête, les vertiges, l'insomnie, des problématiques rénales, la rétention d’eau, les œdèmes, les crises d’acidose... La déshydratation va de pair avec la déminéralisation qui elle-même entraine une acidification du terrain.
Nous pouvons nous passer de manger durant plusieurs semaines, cependant la contrainte du manque d'eau étant bien plus grande le manque se fera bien plus vite sentir.
 
Consommer de l’eau en fonction de ses besoins ?

Il faut s’hydrater en fonction de notre poids, de notre âge, de l’activité, de l’alimentation, de la transpiration mais aussi de notre environnement (saison, lieu de vie, température). Il est évident que vivre au soleil vous demandera une plus grande consommation d'eau sous toutes ces formes.

L’idéal étant de consommer de l’eau en dehors des repas pour ne pas diluer nos sucs digestifs et perturber la digestion, toutefois si vous consommez une alimentation riche en viande, en féculents et en produits raffinés ne contenant que peu d’eau, il se peut que vous ayez soif pendant ou après votre repas.

Répartissez votre consommation d’eau tout au long de la journée par de petite portion, boire trop déséquilibre nos volumes liquidiens et vous forcera à l’uriner rapidement et donnera une surcharge de travail pour vos reins.

Privilégiez une eau à température ambiante, faiblement minéralisée entre 10 et 100 ppm. Ecoutez vos sensations et apprenez à différencier la faim de la soif. Un organisme déshydraté cherchera de l’eau au travers la nourriture s’il n’en reçoit pas assez par la boisson.
 
Alors comment boire en qualité de nos jours ?

Si vous habitez proche d’une source naturelle non polluée, sachez que vous êtes extrêmement chanceux car cette eau remplira tous les critères de l’eau vivante naturellement. La nature fait bien les choses non ?

La consommation d’eau en bouteille est assez coûteuse, les minéraux qui s’y trouvent ne seront pas assimilable et souvent en trop grande quantité au risque de fatiguer les reins. On y retrouve aussi bien trop souvent des microplastiques qui seront ingérés, ces plastiques sont des perturbateurs endocriniens.

Personnellement, je ne bois plus d’eau en bouteille et je n’habite pas près d’une source, j’ai donc opté au départ pour un système de filtration en carafe, puis je suis passé au charbon, puis au filtre à gravité type Berkey, encore après à l’osmoseur pour enfin investir dans une fontaine Kangen qui intègre la biodynamisation de l’eau ajustant sa structure moléculaire pour la rendre plus proche de l’eau d’orage. Après un orage, les végétaux poussent bien plus vite et les animaux sont particulièrement attirés par cette eau.
Je vous invite à lire les travaux de Stanislas Bignand et Marcel Violet sur l’eau d’orage.
 
Dans un premier temps, il vous faudra vous équiper d’un système de filtration performant afin de la nettoyer.
C’est une première étape importante mais est-ce suffisant ?
Et bien non, car la forme moléculaire de l’eau conditionne également sa biodisponibilité organique.

Dans la nature, l'eau s’écoule le long des rivières entre en contact avec les rochers et tourbillonne sur elle-même, ce vortex naturel lui permettant de prendre une structure moléculaire optimale. Ce qui est loin d’être le cas lorsque celle-ci traverse le labyrinthe de nos tuyaux et canalisations, elle subit des angles droits des changement de température et de pression, tout cela influence sur sa structure et lui fait perdre sa vitalité. En sortie de nos robinets, c’est une eau faiblement vitale pour ne pas dire « morte », une eau inerte que nous récupérons et chargée de polluants.

 
Comment structurer ou dynamiser l’eau ?

Nous avons pas mal de choix à notre portée, je vous en cite quelques-uns, cependant cette liste n’est pas exhaustive et je ne peux vous en conseiller un plus qu’un autre.

  • Il existe les ondes de forme, fleurs de vie, cube de Métatron, zoom,
  • Le magnétisme, avec nos mains ou avec des aimants,
  • Les vortex, peuvent être réalisés facilement en faisant tourner l’eau mais il existe également des manchons pour bouteille.
  • Le soleil ou la lune, sont très intéressants à condition de ne pas oublier d’exposer son eau,
  • L'électrolyse de l'eau, afin de dynamiser l’eau tel l’eau d’orage,
  • Nos intentions ou émotions.

 
En résumé

Boire de l’eau n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. J’espère au travers cet article vous avoir partagé des éléments de connaissances indispensables pour vous permettre de mieux consommer. Souvenez-vous :  la qualité de l’eau passe par sa filtration, une faible présence de minéraux dissous et peut-être le plus important une structure moléculaire vivante lui conférant un véritable impacte sur notre énergie vitale.

www.michaelpanneau-naturopathe.com

Michael Panneau naturopathe

 


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