Feuilles de cassis : une alternative aux corticoïdes

En médecine naturelle, les feuilles de cassis favorisent l’élimination de l'acide urique et sont conseillées pour soulager les rhumatismes, la goutte et l’arthrose. Des vertus dues à une forte teneur en flavonoïdes dotés d’une activité anti-inflammatoire, de type cortisone-like. Une bonne alternative aux corticoïdes aux effets secondaires importants.


Un puissant effet cortisone-like

Les scientifiques savaient depuis longtemps que le cassis possédait une activité anti-inflammatoire importante. Mais ce n’est que tout récemment qu’ils ont pu confirmer, par des études pharmacologiques et cliniques, l’usage traditionnel anti-rhumatismal et anti-allergique des feuilles de la plante. Ils ont détecté dans ces feuilles une importante activité anti-inflammatoire de type cortisone-like qui les rend du coup beaucoup plus efficaces que les solutions habituelles à base de cassis comme les macérats glycérinés.

Les feuilles de cassis, ou feuilles de groseillier noir, se sont, en effet, révélées beaucoup plus riches en flavonoïdes que le fruit de la même plante. Il s’agit notamment de rutosides aux effets anti-oxydants, analgésiques, anti-allergiques et anti-inflammatoires. Chez l'allergique, cette activité cortisone-like permettra de limiter l'emploi d’anti-histaminiques et de corticoïdes.

Et enfin, les feuilles de cassis contiennent des oligo-proanthocyanidines (OPC) qui inhibent la synthèse de certaines substances ayant pour effet de déclencher des réactions allergiques et inflammatoires.

Les feuilles de cassis seront donc utilement prescrites en cas de rhume des foins, d'asthme à répétition, de rhinite allergique, d’urticaire ou d’allergies « alimentaires ». Sans les effets collatéraux négatifs observés lors de la prise d’anti-inflammatoires classiques…

Une forte activité anti-oxydante

Outre leur activité anti-inflammatoire et anti-allergique, les OPC inhibent la formation de lipoperoxydes en piégeant les radicaux libres et confèrent ainsi aux feuilles de cassis une activité anti-oxydante estimée à cinquante fois celle des vitamines C et E.

De plus, comme la vitamine C est hydrosoluble et la vitamine E liposoluble, leur activité anti-oxydante s'exerce principalement dans un milieu aqueux pour la vitamine C ou lipidique pour la E, tandis que les OPC sont actives dans l'un et l'autre milieu.

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