• Comment lire une radiographie de la hanche

La radiographie de la hanche

Pour l’étude complète d’une hanche (articulation coxo-fémorale), il est nécessaire de réaliser deux clichés : un cliché de face, avec l’ensemble du bassin, et un cliché de profil.


 La radiographie du bassin de face

Sur le cliché de face, la symphyse pubienne (articulation des os pubiens) en avant et le coccyx en arrière doivent être parfaitement alignés sur la médiane. Les cols du fémur des deux hanches sont bien visibles ainsi que les trochanters fémoraux (partie haute des fémurs). L’étude comparative de ces deux articulations coxo-fémorales est facile, mais aussi très utile pour repérer une éventuelle anomalie.

La radiographie de la hanche de profil

Le profil le plus fréquemment utilisé est le profil de Lequesne qui permet l’analyse précise de l’articulation coxo-fémorale et donc de l’espace compris entre le fémur et l’os coxal (os du bassin). C’est une information particulièrement importante pour dépister une arthrose coxo-fémorale débutante par le constat d’une diminution de cet espace (appelé interligne).

L’analyse des clichés

L’analyse des clichés permet de repérer les principales pathologies de la hanche :

  1. Une fracture du col ou de la région haute du fémur est facilement identifiable car il existe la plupart du temps, un déplacement du foyer de fracture. Les fractures engrenées et donc non déplacées sont toujours possibles, mais exceptionnelles.
  2. Les luxations de la hanche sont aussi évidentes sur les clichés. Elles sont rares mais constituent des urgences chirurgicales.
  3. Une arthrose de hanche (coxarthrose) est caractérisée par quatre signes radiologiques : un pincement articulaire secondaire à une destruction des cartilages, une condensation osseuse de la tête fémorale, la présence d’ostéophytes qui sont des excroissances osseuses, souvent en forme de bec-de-perroquet, la présence de géode (lacune, trou) autour de l’interligne, qui sont dues à l’hyperpression du liquide synovial qui finit par pénétrer dans l’os.


Il faut savoir qu’il n’y a pas de corrélation entre l’importance des lésions radiographiques et l’impotence ou la douleur ressentie par la personne.
 

  1. Une dysplasie (malformation) se caractérise par un mauvais recouvrement osseux de la tête fémorale par l’os coxal (le cotyle). Il est intéressant de la diagnostiquer avant la survenue d’une arthrose, car à ce moment, une intervention conservatrice est encore possible.
  2. Une ostéonécrose aseptique de la hanche sera plus difficile à diagnostiquer car la maladie présente des aspects très variables qui peuvent aller d’une radiographie normale à une atteinte mineure de la sphéricité de la tête fémorale, appelée image en coquille d’œuf, jusqu’à une perte majeure de sphéricité associée à une arthrose.

 Ce qu’il faut lire

Le médecin commencera par vérifier que la radiographie du bassin a bien été réalisée rigoureusement de face.
Ensuite, il comparera les deux hanches, sur le cliché de bassin de face. Il lui sera facile de repérer une malposition de la hanche évoquant une luxation.

  • Les fractures montreront une asymétrie entre les deux articulations. Souvent, le trait de fracture est évident et les os sont déplacés.

Quant aux fractures engrenées sans déplacement, elles font apparaître une condensation au niveau du trait de fracture.

  • L’arthrose évoluée se reconnaît du premier coup d’œil : pincement de l’interligne, condensation osseuse, ostéophytes. Il sera important de repérer les arthroses débutantes afin de pouvoir les traiter efficacement pour éviter leur aggravation. Au début, un simple pincement de l’interligne permet déjà d’évoquer le diagnostic.
  • Les dysplasies sont diagnostiquées sur l’absence ou l’insuffisance de recouvrement de la tête fémorale.
  • L’ostéonécrose est parfois visible grâce à des anomalies de la sphéricité de la tête fémorale, voire par des images de destruction de la tête.

Mais une radiographie normale ne permet pas d’éliminer formellement le diagnostic. Une arthroscopie sera souvent utile car elle permet de voir directement ce qui se passe à l’intérieur d’une articulation. Mais, dans le même temps, elle permet aussi d’effectuer certains gestes chirurgicaux.

Que faire ?

En première intention, le seul remède naturel qui puisse être recommandé aux personnes qui se sont vues prescrire une radiographie de la hanche est le remède incontournable dans l’arthrose : le Silicium Organique G5 . Par voie orale à raison de 1 cuillère à soupe avant les 3 repas et/ou en gel à appliquer deux fois par jour directement sur l’articulation douloureuse. Le silicium permet de régénérer les tissus et il temporise l’action délétère de l’interleukine 1. Ce remède est capable de faire des miracles dans une arthrose.

Quel que soit votre état de santé, ces conseils ne vous dispensent pas de consulter un thérapeute des médecines alternatives. Pour en trouver un près de chez vous, rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com ou renseignez-vous auprès des écoles de formation à la naturopathie de votre région. Vous en trouverez la liste sur devenir-therapeute.fr.

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