Le cassis, un indispensable dans vos jardins

Ses baies sombres sont un régal pour les petits et les grands. Mais le cassis soigne aussi avec ses feuilles. Pourquoi ne pas planter, dans votre jardin ou sur votre balcon, un cassissier qui vous fournira de quoi vous délecter et vous soigner à la fois ?

Il pousse sous tous les climats. En plus, il s’offre le luxe d’être décoratif. Le cassissier est un vrai cadeau, aussi bien pour les cuisinières que pour les jardiniers et… les herboristes ! On en fait des gelées, des confitures, des tartes, des sorbets. C’est un élément décoratif inépuisable : quelques perles noires rendent appétissants tous les desserts un brin trop mornes.
Dans les jardins, il se développe en haies ou en buissons. On peut même le planter en bacs, sur les balcons et les terrasses. Il demande assez peu de soins (voir en fin d'article).

Contre la fatigue, les rhumatismes, les aphtes…

Mais le plus intéressant, c’est la liste impressionnante de ses vertus médicinales. Le cassis est d’abord diurétique, consommé en infusions de feuilles. Il est aussi sudorifique. C’est donc un bon draineur. Il est parfaitement adapté aux problèmes rhumatismaux, puisqu’il aide à l’évacuation des déchets toxiques (urée, acide urique…) qui encrassent les articulations, accentuent l’inflammation et rendent les mouvements douloureux.
En décoction, son effet plus concentré se fait sentir au niveau digestif, notamment hépatique.
Comme ses baies sont bourrées de vitamine C, il est très efficace contre la fatigue et pour prévenir les infections. Consommé en jus frais, elles font merveille dans les périodes de convalescence.
Le suc, utilisé directement sur les plaies, a d’étonnantes vertus cicatrisantes. Les gargarismes permettent de profiter de cet effet pour soulager les maux de bouche et de gorge (amygdalite, angine, aphtes, gingivite…).
Enfin, les bains de pied, le soir avant le coucher, ont les mêmes vertus que l’infusion et la décoction, le plaisir du moment en plus !

Les différentes façons d’utiliser le cassissier

  • Pour une infusion, comptez 50 g de feuilles (ou de feuilles et de fleurs) pour un litre d’eau froide, portez à ébullition et retirez immédiatement du feu. Laissez infuser 10 minutes avant de filtrer.
  • Pour les gargarismes, comptez une poignée de fleurs et de fruits séchés pour un litre d’eau froide, portez à ébullition 1 minute puis laissez infuser 10 minutes avant de filtrer.
  • Pour les bains, comptez 2 poignées de feuilles sèches pour un litre d’eau, portez à ébullition 2 minutes puis laissez infuser 10 minutes avant de filtrer.
  • Pour préparer un vin de cassis, comptez 500 g de baies pour un litre de bon vin rouge. Laissez macérer pendant une semaine puis tamisez soigneusement et ajoutez un sirop léger de sucre roux, selon votre goût.
  • Pour préparer un suc, écrasez soigneusement 200 g de fruits et 5 feuilles fraîches, puis tamisez. Évitez de le conserver, il vaut mieux le consommer frais.

Comment le cultiver

  • Les jeunes plantes doivent être plantées dans un trou profond mais pas trop large, car les nouvelles pousses se développent d’abord en dessous du niveau du sol. Si vous en plantez plusieurs, prévoyez une distance de un mètre cinquante à deux mètres entre les plants.
  • Le sol doit être frais et riche, mais sans trop d’humidité stagnante. Le cassissier s’épanouit donc parfaitement dans les sols moyens, ni trop drainés ni argileux.
  • En mai, vous pouvez donner à vos cassissiers de l’engrais ou de la fumure, pour compenser l’apport que vous aurez déjà fait en mars.
  • En décembre, après la récolte, il faut tailler les rameaux les plus importants à environ 20 centimètres du sol, juste après un bourgeon. Avec ces rameaux, vous pourrez ainsi faire des boutures.Le plus efficace est de les bouturer en touffes, en associant trois ou quatre rameaux. Ces boutures, une fois repiquées, donneront des fruits au bout de deux ans.
  • La cueillette se fait lorsque les fruits sont à pleine maturité, à partir du mois de juillet.

Attention : les cassissiers sont fragiles vis-à-vis des maladies à virus. Mieux vaut les traiter régulièrement avec un produit bio. Évitez de bouturer des rameaux atteints.

En teinture-mère et en bourgeons…

Si on ne trouve guère d’huile essentielle de cassis, cette plante médicinale se consomme aussi en teinture-mère et surtout en gemmothérapie, c’est-à-dire en macérats glycérinés de bourgeons frais. Elle conserve alors son nom latin, Ribes Nigrum. Cette forme est utile contre la fatigue, les douleurs rhumatismales, ou pour régulariser le sommeil.

 

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