Le syndrome d’hypersensibilité électromagnétique

C’est à un médecin polonais, Maria Sadcikova, qu’on doit la première description de la « maladie des micro-ondes ». Cette femme qui suivait des milliers de techniciens travaillant dans le secteur militaire (radars, etc.), a décrit un ensemble de troubles neurologiques et cardiovasculaires, dont l’intensité est proportionnelle aux doses reçues, même avec les faibles puissances.


Le syndrome d’hypersensibilité électromagnétique est aujourd’hui établi à partir des observations faites auprès des utilisateurs réguliers de téléphone mobile, car il est plus varié et souvent plus marqué. Cela tient au fait que le téléphone est placé au contact direct de la région auriculaire, les micro-ondes exerçant alors leur pleine puissance délétère. Le cerveau qui est soumis à la stimulation d’OEMA par micro-ondes, réagit aux niveaux neuronal, endocrinien, métabolique et comportemental. Cet ensemble de réactions se met en place en deux phases :

  • La phase d’alarme. Le stress induit par les micro-ondes est perçu par les organes sensoriels et l’information est véhiculée par les innervations afférentes jusqu’au cortex cérébral et au système limbique. Le couple cortex/système limbique élabore la réponse après avoir consulté ses mémoires. L’intensité de la réaction mise en œuvre est gérée par le système limbique. Puis cette réaction chemine depuis l’amygdale et l’hippocampe vers l’hypothalamus et la formation réticulée du tronc cérébral avant d’atteindre le système nerveux végétatif et le système endocrinien (essentiellement les surrénales).

  • La phase de résistance. Si l’exposition au stress induit par les micro-ondes devient chronique (en restant à proximité d’une antenne relais ou en utilisant le téléphone cellulaire plus que les recommandations préconisées), il y a stimulation permanente du système limbique et du cortex, avec pour conséquence une réaction stéréotypée de tout l’organisme, itérative et épuisante. Nombre de pathologies sont alors possibles.

Les différentes manifestations

À la suite des nombreux travaux menés de par le monde (plus de 300 études depuis 2000), il est apparu qu’un grand nombre de pathologies avaient connu une augmentation exponentielle depuis la multiplication des sources d’OEMA.

Manifestations cérébrales et nerveuses :

• Le risque de développer un gliome (tumeur cérébrale particulièrement réfractaire à tout traitement) est augmenté de 40 % chez les personnes ayant utilisé un téléphone mobile pendant une durée de dix ans minimum. Il faut noter que la tumeur apparaît généralement du côté qu’elles utilisent de préférence pour téléphoner. Le risque de développer un cancer du cerveau est retrouvé non seulement avec les téléphones cellulaires (analogiques et numériques) mais aussi avec les téléphones sans fil. Les risques relatifs (RR) sont respectivement de 3,7 avec les téléphones cellulaires et de 2,4 avec les téléphones mobiles.

• Le risque de développer un astrocytome (tumeur « relativement » bénigne) ou un neurinome de l’acoustique est également augmenté.

• Augmentation de la fréquence des maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

Hyperacousie : capacité douloureuse de percevoir des émissions jusqu’à 300 mètres selon certains témoignages et responsable de troubles du sommeil, de la dégradation de l’humeur et d’une hypernervosité.

Détérioration de la vue, le plus souvent par atteinte de la cornée.

• Syndrome d’hypersensibilité aux OEMA.

• Syndrome de fatigue chronique.

• Syndrome diencéphalique chronique : somnolence diurne associée à des troubles du sommeil, baisse des performances cognitives, impression de fatigue sans fin, sensations ébrieuses évocatrices de vertiges.

Syndrome des jambes sans repos.

• Exagération du terrain spasmophile ou/et dystonique (par baisse du taux de sérotonine cérébrale).

• Aggravation du terrain épileptique et émergence de nouveaux cas.

Manifestations immunitaires

• Augmentation du nombre des leucémies, des cancers du sein, des mélanomes.

Perturbations endocriniennes

• Ménopause précoce.

Manifestations cutanées

Eczéma, psoriasis, dermatites et dermatoses idiopathiques.

• Sensation de brûlure au sommet du crâne en passant sous une lampe au néon.

• Rougeur cutanée localisée apparaissant en travaillant sur un ordinateur et disparaissant peu de temps plus tard.

Baisse de la fertilité

• Chez les hommes utilisant régulièrement leur téléphone mobile, on observe une diminution du nombre des spermatozoïdes ainsi qu’une altération de la morphologie des spermatozoïdes, de leur motilité et de leur viabilité.

• Chez la femme, augmentation de la mortalité embryonnaire et des fausses couches spontanées.

Manifestations buccales

Douleurs dentaires chez les personnes portant des amalgames.

• Goût métallique, aggravé par la mastication.

• Sensation d’un courant électrique traversant la bouche !

Électrisation

Parfois aussi grave qu’une électrocution ou un foudroiement.

• Manifestations électriques : cardiaques, musculaires et neurologiques.

• Manifestations thermiques : brûlures, rhabdomyolyses (fonte musculaire grave)

• Lésions oculaires ou auditives.

Les OEMA sont-elles la cause de la fatigue chronique ?

Les signes décrits pour définir le syndrome de fatigue chronique sont très proches de ceux qui définissent l’hypersensibilité aux OEMA. Ces deux tableaux n’en feraient-ils qu’un ?
• Maux de tête.
• Insomnies graves.
• Fatigue et fatigabilité.
• Irritabilité.
• Baisse des fonctions cognitives.
• Dépression évoluant vers la chronicité.
• Arthralgies (carpe, genou), crampes, myalgies voire rhabdomyolyse !
• Prurit, sensations de brûlures, éruptions cutanées résistantes aux traitements. • Troubles du rythme cardiaque.


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