«Les spermatozoïdes britanniques en déroute», tel est le titre paru dans la presse britannique il y a quelques jours. Les mâles britanniques produisent un tiers de moins de spermatozoïdes qu'en 1989. Ce sont les résultats d’une étude publiée en Grande-Bretagne qui attribue notamment cette déficience à l'abus de boissons et à l'obésité. Les résultats de l'enquête, menée auprès de 7 500 hommes fréquentant un centre de fertilité d'Aberdeen, entre 1989 et 2002, sont « alarmants », estiment ses auteurs. Les analyses de sperme pratiquées ont montré une chute de 29 % de la concentration de spermatozoïdes par rapport à la « norme », qui est de 20 millions de spermatozoïdes par millilitre de semence.
Je pense que les causes invoquées sont farfelues. Nous connaissons bien ce problème de la chute de la spermatogénèse à laquelle il faut ajouter le nombre de cancers « mâles » multipliés par quatre et une partie de la population exposée aux polluants qui se féminise. D’autres études nous indiquent la vraie raison de l’infertilité galopante. Au Canada, ceux qui travaillent dans les usines fabricant un pesticide baptisé Sevin (à base de carbaryl) ont une proportion beaucoup plus élevée de spermatozoïdes anormaux. En Argentine, ce sont les agriculteurs qui ont été testés, et la même baisse de fertilité a été constatée. Tous les pesticides, insecticides de Monsanto, herbicides et autres polluants qui constituent notre environnement quotidien recèlent dans leur composition hyperchimique une formule très voisine des oestrogènes.
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