Cancer : le rôle des vitamines

Parmi les remèdes naturels permettant de lutter contre le cancer, il ne faut pas négliger les vitamines et un certain nombre d’éléments nécessaires à notre organisme. Certes, faute d’études, il n’est pas possible de donner des posologies précises ni de les proposer comme un véritable traitement alternatif. Mais certains peuvent se révéler des aides remarquables pour les malades.


Les vitamines, ainsi que les oligo-éléments, jouent un rôle fondamental dans notre métabolisme. Quand celui-ci est perturbé par la présence de cellules cancéreuses, ces substances peuvent également jouer un rôle positif. Voici un tour d’horizon de ce que nous savons aujourd’hui sur leur action potentielle en cas de cancers déclarés, ou en complément des traitements de chimiothérapie, ou même en préventif. Malheureusement, ces utilisations n’ont pas fait l’objet d’études globales, ce qui, malgré l’intérêt des données recueillies, ne permet pas de généraliser les indications. De plus, l’accès à certaines formulations n’est pas possible en France.

La vitamine C

La vitamine C a un effet antiprolifératif dans le cancer lorsqu’elle est utilisée à doses fortes (20 à 30 g par jour) par voie intraveineuse (cf. Principes de santé n° 3). Des études officielles récentes ont démontré que la vitamine C a une action anticancéreuse, confirmant ainsi les travaux de Linus Pauling : elle inhibe plusieurs gènes impliqués dans la prolifération cellulaire cancéreuse. Mieux encore : « Des souris cancéreuses traitées à de fortes doses d’acide ascorbique survivent quasiment toutes, leur tumeur régresse et aucune métastase ne se forme. » Malheureusement, la vitamine C sous forme injectable est devenue introuvable en France.

Les vitamines B

Excepté la vitamine B12 qui est déconseillée pendant un cancer, les vitamines B stimulent la fabrication de l’énergie (B1), améliorent l’oxygénation cellulaire (B9) et bloquent la cancérisation par leur action sur la méthylation.
La vitamine B17 (Laetrile) a montré d’importants effets anticancéreux. Elle est présente dans le noyau d’abricot, de pêche, de cerise, de prune et le pépin de pomme. Mais on y trouve également du cyanure, ce qui en a fait interdire l’usage en France. Cependant, certains médecins américains préconisent de consommer quelques amandes de noyau d’abricot pour lutter contre le cancer (moins de cinq par jour), ce qui limiterait l’absorption de cyanure.

La vitamine A

La vitamine A et ses dérivés ont une action antitumorale et stimulent la synthèse des lymphocytes T4 et NK (natural killer). Certaines formes de vitamine A (acide rétinoïque) sont même capables de traiter des types de leucémies aiguës promyélocytaires en menant à la réversion cancéreuse. Elles sont utilisées dans quelques protocoles de la médecine conventionnelle.

La vitamine D

La vitamine D3 est un précurseur de la tumostérone, une substance utilisée par les lymphocytes pour détruire les cellules cancéreuses. Il a été ainsi observé des ralentissements de croissance tumorale sous ce traitement.
 
La vitamine  D peut être prise sous deux formes : Uvédose (1 ampoule tous les deux ou trois mois) ou huile de foie de morue (1 capsule deux à trois fois par jour). Il est conseillé d’effectuer un dosage sanguin de la vitamine D3 avant tout traitement. Il semble intéressant de lui associer des extraits de thymus afin d’en potentialiser l’action anticancéreuse, mais ils sont interdits en France.

Le magnésium

Sous sa forme chlorure de magnésium, il aurait des vertus contre le cancer.

Le germanium

Le germanium, que l’on retrouve dans l’ail, le ginseng, le reishi, l’aloé vera et la chlorella, est un oligoélément particulièrement remarquable par la biodisponibilité de l’oxygène qu’il procure au niveau des cellules cancéreuses : cela les perturbe grandement parce qu’elles vivent en milieu anaérobie. C’est aussi un excellent antioxydant et un chélateur (éliminateur) des déchets de l’organisme. Il stimule l’immunité anticancéreuse. À signaler que la prise de germanium peut induire une fatigue due à une crise d’élimination au début du traitement. Il convient donc de commencer à doses très progressives.

Le molybdène

Il a démontré d’intéressantes actions anticancéreuses. C’est également un détoxiquant de l’organisme.

Le sélénium

Il est souvent carencé chez les personnes atteintes de cancer. Il améliorerait l’efficacité des chimiothérapies. Il favorise aussi l’élimination des métaux lourds.

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