La fièvre

La fièvre est souvent considérée comme un symptôme inquiétant. La première erreur à commettre serait pourtant de vouloir immédiatement « couper » cette fièvre car l’élévation de la température corporelle est une réaction naturelle de défense de l’organisme.

Un très grand nombre de micro-organismes ne peuvent en effet se reproduire et se multiplier qu’à une certaine température. Il suffit d’une simple élévation de la température du corps (de 1 ou 2 °C) pour que cette multiplication soit ralentie ou empêchée ; ce qui laisse le temps à l’organisme de mobiliser ses autres défenses.

Il est donc paradoxal de voir certains médecins prescrire des médicaments « antipyrétiques » (destinés à faire tomber la fièvre) dont le plus utilisé est encore l’aspirine, et priver l’organisme malade d’un système naturel de défense.

La fièvre : un remède contre le cancer

Les rares cancers dont la guérison a été spontanée (1 cas sur 90 000) guérissent toujours à la suite d’une fièvre intense et prolongée dont la traduction sur le milieu cellulaire de l’organisme est une mise en acidose (pH acide) du terrain.
Depuis cinquante ans, l’utilisation des médicaments anti-infectieux majeurs (antibiotiques) et antifébriles a éliminé ces épisodes acidosiques provoqués par le banal cortège des infections fébriles qui nous atteignent chaque année. La disparition de ces périodes acidosiques spontanées participe à l’accroissement de la cancérisation.

Les précautions simples

  • Pendant toute la durée de la fièvre, pour ne pas laisser l’organisme se déshydrater, il est conseillé de boire abondamment tisanes et jus de légumes (céleri en branche, concombre) ou de fruits (orange, pamplemousse, raisin ou framboise).
  • Il faut également arrêter toute alimentation lourde et grasse, en particulier les laitages, fritures, plats en sauce.

Privilégier aussi les aliments riches en vitamine C et en cuivre.

  • Supplémenter l’alimentation en germes de blé et en levure de bière riches en vitamines du groupe B et en oligo-éléments.
  • Prendre de la gelée royale (ou propolis).
  • Consommer largement ail et oignon.
  • Ajouter des aromates comme le thym, la cannelle, le basilic, l’origan, connus pour leur action anti-infectieuse.

Bains & frictions

Le bain est une manière simple de faire varier sa température. Certains pourront employer ce moyen pour obtenir un effet de « pyrolyse ». On fait monter la température jusqu’à la limite du supportable et on sort du bain dès que le cœur accélère son rythme. C’est la méthode Salmanoff, mais elle est déconseillée aux personnes présentant un risque cardiaque.

Il est également possible de contenir la fièvre avec des bains tièdes. La température de l’eau doit être légèrement inférieure à celle du corps. Vous pourrez ajouter dans l’eau du bain l’équivalent d’une cuillerée à soupe d’un mélange d’huiles essentielles : camomille, gingembre, genièvre, sassafras (5 gouttes de chaque dans 125 ml d’excipient solubilisant).
À la sortie du bain, frictionner le corps du malade avec un mélange de teinture de gingembre (30 gouttes) et d’huiles essentielles de citron, camomille et sassafras (12 gouttes de chaque) dans un flacon de 125 ml d’alcoolat de gentiane.

Une foule de remèdes en phytothérapie

Bien que la fièvre soit salutaire, il faut toutefois la garder sous contrôle (à 39 °C environ). Pour faire chuter une température trop élevée, il existe tout un arsenal de plantes faciles à prendre sous forme de tisanes ou de décoctions.
Voici deux recettes de tisanes qui pourront être employées :

Gentiane et gingembre

  • racine de gentiane (75 g)
  • racine de gingembre (25 g)

Faire bouillir pendant cinq minutes une poignée de ce mélange dans une casserole d’eau puis laisser infuser cinq minutes. Prendre 4 à 5 fois par jour, pendant toute la durée de la fièvre, à raison d’1 cuillerée à café pour un bol d’eau.

Aulne, chêne et grassette

  • feuilles d’aulne, de chêne, de grassette en quantités égales (75 g)

Une cuillerée à soupe du mélange par tasse. Laisser infuser dix minutes. En boire trois à quatre tasses.

Trois remèdes homéopathiques spécifiques

Il existe trois remèdes homéopathiques spécifiques de la fièvre :

  • Aconitum napellus : le médicament homéopathique de l’épisode infectieux d’installation très brutale, avec peau sèche sans sueur et agitation intense.
  • Belladonna : le médicament homéopathique de l’état infectieux avec fièvre élevée, agitation, soif intense, spasmes, délire violent ou abattement.
  • Ferrum phosphoricum : le médicament homéopathique de la fièvre peu élevée avec grand état d’abattement et saignements de nez (épistaxis).

Prendre 4 granules d’un ou de plusieurs de ces médicaments en 5 CH, en dehors des repas, trois ou quatre fois par jour.

Oligo-éléments et vitamines

  • Associer du cuivre en oligo-élément, seul ou combiné à l’argent et à l’or, trois prises par jour les deux premiers jours, puis deux fois par jour pendant la durée de l’épisode infectieux.
  • Prendre de la vitamine C à raison d’un gramme par jour chez l’adulte et d’un demi-gramme chez l’enfant. À poursuivre pendant une quinzaine de jours.

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