Les dangers des vaccins contenant de l'aluminium

Le professeur Romain Gherardi :

« L’Afssaps a déguisé la vérité avec une partialité évidente ».
L’aluminium contenu dans les vaccins est-il responsable du développement de la myofasciite à macrophages (MFM) et de la Fibromyalgie ? S’appuyant sur une étude supervisée, entre autres, par le professeur Romain Gherardi, chercheur de l’Inserm et chef du service d’histologie à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, l’Afssaps a cru pouvoir conclure il y a quelques jours que le lien entre le vaccin et la maladie n’était pas établi. Un travestissement de la vérité contre lequel s’insurge le professeur Gherardi, que nous avons rencontré.

L’initiative de votre étude est-elle venue de l’Afssaps ?

Tout d’abord, il faut rappeler que l’OMS avait demandé, dès 1999, aux instances françaises chargées de la santé publique de réaliser une étude évaluant l’incidence de l’aluminium contenu dans les vaccins sur la santé. Comme l’Afssaps ne se décidait pas à entreprendre l’étude demandée, il a fallu que l’OMS et l’Institut de veille sanitaire français fassent pression pour que finalement une étude cas-témoins soit mise en place.

Êtes-vous d’accord avec les conclusions tirées par l’Agence ?

Le conseil scientifique de l’Afssaps a émis des conclusions qui déguisent, avec une partialité évidente, les conclusions scientifiquement établies par l’étude. En dénaturant ainsi les résultats, l’Afssaps sort du rôle qui doit être le sien, c’est-à-dire évaluer avec impartialité les questions relevant de la sécurité sanitaire afin de garantir au mieux l’innocuité des produits destinés à la santé publique. On peut se demander si, au sein du comité scientifique de l’Afssaps, n’ont pas œuvré des intérêts autres que ceux attachés à établir des faits scientifiques.

L’Agence aurait-elle fait l’objet de pressions ?

Il faut bien se rendre compte que les enjeux industriels et financiers sont colossaux. Par exemple, en l’espace de cinq ans, il s’est vendu en France plus de 60 millions de doses vaccinales contre l’hépatite B à 15 € l’unité. Transposé à l’échelon mondial, vous pouvez imaginer ce que représentent les bénéfices des vaccins pour les laboratoires pharmaceutiques. Dans ce contexte, il n’est pas facile de toucher aux vaccins, même pour les améliorer.

Vous n’avez pourtant pas conclu que les vaccins étaient seuls responsables ?

C’est là que se situe le paradoxe. Le blocage apeuré d’une recherche indépendante sur la myofasciite à macrophage (MFM), par crainte de la remise en cause de l’innocuité de l’hydroxyde d’aluminium, retarde la compréhension d’un scénario physiopathologique complexe dans lequel l’aluminium ne constitue pas le seul acteur. Il se pourrait en effet que le syndrome de fatigue chronique et les douleurs musculaires et articulaires que présentent les patients soient liés à une anomalie dans l’équilibre du système immunitaire, présente de façon latente puis révélée et aggravée par la vaccination. La moyenne d’âge des patients atteints est située entre 40 et 50 ans, un âge où une faiblesse de l’immunité cellulaire s’installe progressivement et constitue un terrain favorable à l’apparition des symptômes. De plus, cette faiblesse immunitaire expliquerait pourquoi il y a chez ces patients une persistance aluminique. La MFM serait le signe que l’organisme est devenu trop faible pour éliminer l’adjuvant.
Il est d’autant plus important de poursuivre des études et de faire la lumière sur ce sujet qu’actuellement on assiste à l’explosion des maladies liées à des dysfonctionnements du système immunitaire, dont l’origine est inexpliquée et probablement environnementale.

Peut-on espérer que d’autres études seront menées sur ce sujet ?

Dans ses conclusions, l’Afssaps a effectivement émis un avis énonçant le besoin de caractériser le syndrome clinique présenté par les patients (ce que nous avons déjà fait dans une étude publiée dans un journal international renommé en 2003 !). Pourtant, « étrangement », alors que toutes nos demandes de financement sur la MFM avaient été accordées sans difficulté avant l’identification de sa cause vaccinale, j’ai essuyé sept refus à sept demandes de financement sur ce sujet depuis 3 ans. Il y a pourtant urgence à multiplier les résultats afin de prendre les mesures qui s’imposent sur des bases scientifiques. Rien que dans mon service de Créteil, nous accueillons déjà 160 patients atteints de MFM et il y a un nouveau patient identifié par semaine.


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